vendredi 8 février 2008

mardi 29 janvier 2008


Conférence de presse de Dominique Dupilet, président du Conseil Général du Pas-de-Calais, à la mairie d'Hesdin du lundi 28 janvier 2008.


C'est lors de cette conférence de presse, en présence de Jean-Marie Krajewski, vice-président du Conseil Général, et de Vincent Léna, secrétaire des socialistes de la 4ème circonscription du Pas-de-Calais et secrétaire national du Parti Socialite, qu'a été dévoilé le nom de la suppléante de David Fournier pour les élections cantonales de mars 2008.


Il s'agit de Laurence Stahlberger, de Wailly-Beaucamp.


Laurence, agée de 42 ans, est mariée et maman de deux grands enfants de 20 et 17 ans. Issue de la région (elle est née à Boulogne/mer), elle a vécu à Lille, Paris et Grasse avant de revenir aux sources en 1997.

C'est alors dix ans de "pratique" du canton avec une expérience résidentielle à Boisjean, Montreuil/mer, Ecuires et Wailly-Beaucamp.

Professionnellement, Laurence est responsable du service promotionnel et commercial de l'Agora à Berck/mer, où la défense et la promotion des atouts touristiques et naturels du bassin Canche-Authie sont au coeur de l'activité commerciale.

Laurence s'est engagée depuis deux ans pour une défense des valeurs de gauche qui font cruellement défaut dans le Canton de Montreuil/mer.


Bienvenue donc à Laurence !!!
Jean-Marie Krajewski, Laurence Stalhberger, David Fournier et Dominique Dupilet.
Jean-Marie Krajewski, Laurence Stalhberger et David Fournier.

Le canton, création révolutionnaire.

L'histoire du canton se confond avec celle du big-bang révolutionnaire, lorsque le découpage territorial de l'Ancien Régime fut rayé d'un trait de plume, en 1790, au profit d'une nouvelle division de l'Hexagone en départements, communes, districts et cantons. Supprimés par la Convention, en juin 1793, ces derniers furent rétablis par la Constitution du 5 Fructidor an III (22 août 1795) instituant le Directoire. Dès lors, tout mariage devait être célébré au chef-lieu du canton, et non plus dans la commune.

Leur nombre fut réduit drastiquement, en 1800, au terme de la loi du 8 Pluviôse an IX (28 janvier 1801) qui supprima les cantons peu peuplés au bénéfice des zones soumises à une forte croissance démographique. A l'époque, chaque préfet nommé à la tête du département fut sommé de procéder à la répartition des communes au sein des cantons nouvellement
établis,principalement en milieu urbain. Une fois approuvées par le gouvernement, ces listes départementales furent publiées dans le "Bulletin des lois" (1801-1802) pour constituer la base de la division administrative de la France en cantons, encore en place de nos jours. Depuis lors, cette entité n'a jamais possédé d'administration propre, même si elle a été le fondement de multiples autorités et fonctions qui se sont exercées dans ce cadre.

jeudi 24 janvier 2008

Voici la copie du courrier adressé le 22 janvier 2008 au Président de la République Française par M. Dominique DUPILET, Président du Conseil Général du Pas-de-Calais, concernantla proposition de faire diparaître les Départements contenue dans le rapport de la commission Attali.


Monsieur le Président de la République,

Quoiqu'en pense la Commission Attali - dont les membres, à une ou deux exceptions près, n'ont aucune expérience de la conduite des affaires locales - les départements ne sont pas ce boulet institutionnel que l'on voudrait faire croire qu'ils sont.

Parce qu'il est le chef de fil de l'intervention publique en matière de solidarité, celle-ci devant être comprise dans son acception la plus générale, c'est-à-dire incluant l'ensemble des champs qui participent à l'inclusion sociale des individus (sport, culture, éducation, environnement), le Département est le seul à être aujourd'hui capable de porter la parole des Hommes et dse territoires que les dynamiques en cours tendent à exclure.

Au-delà de sa compétence en matière de solidarité, le Département peut tenir ce rôle parce qu'il s'ancre dans les territoires en raison de son mode de scrutin, comme aucune autre institution ne peut le faire: suffisamment proche au quotidien du terrain pour en comprendre les dynamiques fines et les évolutions les plus récentes, suffisamment distancié du terrain lorsqu'il siège en Assemblée Plénière pour échapper aux dérives, toujours possibles, d'un localisme excessif.

Il a pu être avancé que le Département était une échelle archaïque et qu'au triptyque "Communes - Département - Etat", il convenait de substituer le triptyque "Intercommunalités -Région - Europe", sous prétexte qu'il correspondrait aux échelles fonctionnelles actuelles.

Cette vision simpliste ne tient pas, car elle fait l'impasse sur le rôle et l'importance des contre-pouvoirs régulateurs. Le Département est aujourd'hui l'un d'eux. Il est sur les thématiques que nous venons d'évoquer "la voix des sans-voix", ceux qui sont ou seront à des degrés divers oubliés ou maltraités dans le domaine économique, culturel, sportif, environnemental.

Le Département est celui qui peut nous mettre collectivement en garde contre nous-mêmes, contre les effets différés des politiques menées à l'échelle européenne, nationale et régionale. En d'autres termes, le Département est un des garants de la durabilité de notre développement.

C'est parce que les hommes et les femmes du Pas-de-Calais le savent, qu'ils attachent une certaine importance à la part de leur identité qu'incarne le 62. Le succès rencontré localement par notre campagne "le 62, c'est nous" n'est pas l'expression d'un repli sur soi, maiscelle du sentiment d'appartenir à une même communauté de destin.

Seule une toute petite minotité "fait son shopping à Bruxelles ou à Londres, prend le TGVpour passer un week-end à Avoriaz, et envoie des e-mails au cousin Edouard qui est en mission à Singapour pour deux mois". Il s'agit sans doute du quotidien des membres de la Commission Attali...

Pour l'écrasante majorité des gens, le Département est l'échelle principale de la vie. Avec notre campagne "le 62, c'est nous", nous ne disons rien d'autre.

Supprimer les départements en tant qu'organe politique comme le propose le rapport Attali, c'est vouloir faire disparaître la solidarité des catégories politiques pour n'en faire plus qu"un acte administratif. Car ne nous y trompons pas, en appeler à la diparition des départements sans préciser que l'administration des conseils généraux demeurera, quoiqu'il advienne, au sein d'instances qui ne seraient plus que des agences administratives, c'est tromper le Françaises et les Français qui pourraient croire que la suppression d'un échelon politique se traduirait par des fonctionnaires en moins et une fiscalité diminuée d'autant. Il n'en serait rien, il conviendrait toujours de mettr en oeuvre les dipositifs que sont le R.M.I., le R.M.A., l'A.P.A..., de faire fonctionner les centres d'incendie et de secours.

Vouloir faire disparaître le Département en tant qu'organe politique, ce n'est pas relancer la croissance par un allègement des charges , c'est faire disparaître la dernière institution politique qui porte en elle l'idée de solidarité envers les hommes et les territoires les plus fragiles. C'est donc laisser des millions d'hommes et de femmes, des dizaines de milliers de km² de territoires muets... renvoyant chacun à sa trajectoire individuelle dans une société qui ne se penserait plus comme une communauté mais uniquement comme un agrégat d'individualité, dont chacune ne devrait compter que sur ses propres forces.

L'héritage culturel de l'Europe n'est pas celà, ce n'est pas dans un tel modèle que notre continent pourra puiser la force de son renouvellement. Que les départements, comme toutes les organisations humaines, aient la nécessité d'évoluer, il n'y a pas de doute ! Cette évolution, la plupart d'entre eux l'ont engagée de manière volontariste. Le Département du Pas-de-Calais est lui-même en pointe sur ces questions avec la territorialisation de ses politiques, la contractualisation de ses interventions, l'élaboration de son projet Statégique Départemental.

Ce dernier est la clé de voûte de notre transformation. Il est l'antithèse de la proposition de la Commission Attali de faire disparaître les départements. Il fait de la solidarité un sujet politique à part entière, un thème statégique et non une catégorie résiduelle.

A l'occasion d'une récente conférence de presse, vous en appeliez à une nouvelle politique de civilisation. Si cette civilisation devait être celle qui laisse les hommes et les territoires les plus fragiles seuls avec eux mêmes, en dehors des termes du débat politique, cela nous ramènerait 300 ans en arrière.

Ce dont nous avons besoin est à l'opposé de cette vision rétrograde de la sociéte et de la place de l'homme. Il nous faut au contraire refonder le pacte social mis à mal par 25 ans d'évolutions économiques et techniques. Il nous faut pour cela nous mettre en situation de parler politiquement de la précarité, de la dépendance, du handicap, de la déshérence des terrtitoires ruraux. Seuls les départements sont en situation de le faire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs et de mon plus profond respect.

Dominique DUPILET

mercredi 9 janvier 2008

GREVE DE LA PRISE DE MEDICAMENTS !


Voici un texte envoyé le samedi 15 décembre 2007 par un citoyen à de nombreux responsables politiques à propos des franchises médicales. J'ai décidé de le publier sur mon blog.


"Objet : GREVE DE LA PRISE DE MEDICAMENTS !

Mesdames, messieurs les politiques despotes (enfin la grande majorité), puisque vous êtes pratiquement tous d'accord pour nous appliquer cette franchise médicale, puisque nous, malades, handicapés lourdement devons à nous seuls financer la grave maladie de l'Alzheimer, j'ai pris la grave décision au 1er janvier 2008 de stopper toute prise de médicaments . En fait, je fais une grève non pas de la faim mais de médicaments . Je mets sciemment ma vie en danger en faisant cet acte. Je demande donc au plus grand nombre d'entre vous de colporter cette grève. Il reste pour vivre 330 euros après avoir payé mes auxiliaires de vie.

Cette grève se justifie pour lutter contre cette franchise médicale que je trouve personnellement inique dans sa forme. Je ne peux pas aller manifester dans la rue. Il ne me reste que cette forme de contestation, pour qu'enfin on change cette loi.

Je ne touche ni la CMU, ni une quelconque allocation familiale. Je n'ai qu'une pension d'invalidité de 876 euros accompagnés d'une pension pour tierce personne (invalidité 3ème catégorie) de 999 euros pour une dépense globale liée à mon handicap de 1544 euros.

J'ai bientôt 56 ans, handicapé moteur de naissance des 4 membres. J'ai réussi également à travailler plus de 30 ans et je me trouve aujourd'hui comme un con. Et hélas, je ne suis pas un cas unique.

Donc la raison d'être de cette grève de la prise de médicaments à partir du 1er janvier 2008 est de faire revoir les conditions d'application de cette franchise médicale. Car, après tout, il n'est pas plus normal par exemple qu'une femme enceinte gagnant 3500 euros ne soit pas assujettie à ce nouveau prélèvement arbitraire.

Une personne ne touchant que l'allocation d'adulte handicapé de 621 euros ( juste un peu au-dessus du barème pour prétendre à la CMU ) devra payer cette franchise médicale.

J'ai pris les mesures nécessaires (au cas où ma grève tournerait mal) : mon entourage portera plainte contre l'État pour non-assistance à personne en danger. Chacun doit prendre ses responsabilités ; je prends les miennes.

Ce texte est sur le site de l'association SHF-France et envoyé individuellement à la classe politique.

Que tous ceux qui approuvent cette lutte, transmettent ce texte à tout va. J'autorise la diffusion de cette nouvelle à tout le monde !

Carlos Boursier.

Ps. Est-ce de ma (nos) fautes si je suis (nous sommes) handicapé(s) et/ou malade(s) ?"